L’œuvre fait dialoguer les mythes et les traditions avec les problèmes mondiaux actuels, tels que la crise climatique. À partir des suggestions et de l’imagerie liée à la légende du dragon de Dronero, qui aurait vécu sous le pont du Diable, l’idée est de créer la perception que le dragon pourrait encore y vivre. Une technologie de laser, de lumière, de fumée et de son permet de redessiner un nouveau niveau de la rivière, un mètre plus haut que l’actuel niveau du ruisseau Maira.

Grâce à la fumée, le laser est mis en valeur par une lueur rouge de flammes, mais en même temps il est annulé par les lumières, ce qui crée une alternance entre réalité et fiction sur l’aspect de la rivière. Pendant ce temps, un faible chant évoque les gémissements du dragon, métaphore de ceux de la rivière. On espère que l’œuvre sensibilisera le public à la question environnementale urgente du changement climatique et de la sécheresse, et qu’elle sera de bon augure pour une région qui a été gravement touchée par la crise de l’eau en l’été 2022.